Ou bien un paradis à mille rues

 

En noircissant tes pages sans vie

Je te révèle cette ville surplombée

De féerie, de magie

Un lieu sans obscurité

 

Je peux distinguer ces deux demoiselles géantes

Je vois bien que c’est leur lourd passé

Qu’elles chantent

Avec peu de fierté

 

Ô pourquoi?

Des oiseaux d’aciers

Se sont jetés sur elles en oubliant les lois?

Elles étaient dignes d’être montrées

 

Je lève les yeux vers cette boule de feu

Elle foudroie les passants de la cinquième avenue

Sa lumière m’aveugle, je souhaiterais qu’elle exhausse mes vœux

Je cesse de la regarder car elle m’obstrue la vue

 

Vint alors une sphère opaque

Brillant de mille feux au-dessus de moi

Tel un phare, elle illumine les lacs

Toute cette beauté s’exprime grâce à toi

 

Obnubilée par ses côtés forestiers

Central Park m’offre une vision impénétrable

Tant de fraîcheur, tant de gaieté

Toute cette perfection est indéchiffrable

 

Vint le petit matin

Tel un voile, ma chevelure devient légère

Voguant sur l’eau des marins

Je distingue cette personne si fière

 

Elle brandit sa gloire

Elle nous montre sa liberté

Oui, il faut le voir pour le croire

C’est cette statue d’une couleur rouillée

 

Si cette ville saurait parler

Elle aurait tant de choses à dire

À nous raconter

Tant d’histoires que je pourrais lire

 

Cette métropole renferme une infinité de merveilles

Cela me prendrait des années avant de les découvrir

Au réveil et au coucher, le doux son des klaxons me vient aux oreilles

C’est une berceuse bien originale, c’est à s’en tordre de rire

 

Tel un orchestre à vent

Broadway me plongera dans une autre ère

Telle une mère qui borde son enfant

Les lumières de Times Square fermeront mes paupières

 

Oui, je te parle bien de la ville qui ne dort jamais

Ce fut un voyage extraordinaire

J’y habiterais si je le voudrais

Oui, je te parle bien d’une ville qui m’est chère...

 

New York ♥

À plus tard cher journal,

À d’autres voyages,

Neili xox 

©opyright Neili.H

*Un peu de littérature...